Samedi 25 septembre 2021, 18h00, Saint-Mard-de-Réno : « Les haies, ressources du Perche »
Conférence proposée par l’association Patrimoine de Saint-Mard et animée par Le Parc Naturel Régional du Perche.
Conférence proposée par l’association Patrimoine de Saint-Mard et animée par Le Parc Naturel Régional du Perche.
Pendant près d’un demi-siècle, des années 1900 aux années 1950, s’est tenue à côté de la mairie d’Authon-du-Perche, une maison d’enfants, le Nid des Bois, appartenant à la Maison Maternelle, une fondation de la journaliste et militante féministe Louise Koppe, venant en aide aux enfants des familles en difficulté sociale ou sanitaire. Cette maison, dirigée pendant les années d’occupation par Félicie Claer, a accueilli des enfants juifs parisiens, Léon Mallah, Marcel Azouz, et trois frères, Samuel, Maurice et Joseph Chicheportiche. C’est leur histoire et celle de ce lieu, le Nid des Bois, que se proposent de vous faire découvrir et partager Alexandre Paris, Cécile Boudet, Elisabeth Coutris et Michelle Bouilland-Chauveau, quatre enseignants qui, dans le cadre d’un projet scolaire, ont parcouru les dépôts et les dossiers d’archives ainsi qu’une abondante documentation pour reconstituer ce que fut l’histoire des enfants juifs du Nid des Bois d’Authon-du-Perche pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cette intervention sera suivie d’échanges avec la salle.
Les Amis du Perche de l’Orne organisent ce samedi 4 septembre 2021 l’assemblée générale de la Fédération, qui se tiendra au Pin-la-Garenne. L’après-midi, vous seront proposées les visites de l’église du Pin et des extérieurs du château de la Pellonnière, en cours de restauration.
Les nécessités de son époque (un demi-siècle après la Guerre de Cent-Ans) expliquent, bien sûr, pourquoi Marguerite de Lorraine a été une souveraine bâtisseuse, dans le Perche comme dans le reste de ses Etats. De plus, des découvertes toutes récentes, grâce aux archives, font voir comment ce qu’elle a fait à Mortagne a changé durablement la figure de la ville. Des constructions qu’on lui attribuait jusqu’ici, on apprend ainsi qu’elle n’y est pour rien. D’autres toujours bien là ou dont il reste des traces, aujourd’hui seulement on découvre que c’est elle qui les a voulues. Au total, si les nécessités du temps ne suffisent pas à rendre compte de l’œuvre immobilière de Marguerite, peut-on remonter jusqu’à ce qui l’y a prédisposée ?
Tel sera l’objet de la conférence donnée par Claude Boitard, samedi 19 juin à 18 heures, dans la chapelle de l’Hôpital de Mortagne, grâce au concours des associations des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche patrimoine. Le propos sera illustré à mesure par la projection de vues prises par Vincent Lebel.
Le 11 octobre 2020, les Amis du Perche se sont réunis dans la salle Pierre Mendès-France, à Nogent-le-Rotrou, pour effectuer leur assemblée générale. Après l’élection des administrateurs, le bureau a été constitué samedi 23 janvier.
Les manifestations organisées ces dernières années pour commémorer la « Grande
guerre » ont fait passer au second plan la mémoire d’un autre conflit « terrible », celui de
1870 dont nos campagnes et villes percheronnes ont pourtant été le théâtre. Loin de ne concerner que l’Est et bien naturellement Paris, dont le siège héroïque a durablement
marqué les esprits, notre région s’est trouvée prise en étau par les armées de la Confédération germanique lancées vers la vallée de la Loire, avec le soutien de corps bavarois. Le relief accidenté et boisé de nos collines, susceptible de receler une résistance difficilement détectable, ne fut donc pas épargné par les combats opposant l’armée de la
Loire aux forces d’invasion, l’occupation temporaire et le pillage de plusieurs bourgs, la
réquisition de denrées alimentaires et le prélèvement de lourdes contributions financières.
Deux épisodes majeurs ponctuèrent localement le redoutable hiver 1870-1871 : du 17 novembre au 18 décembre 1870, puis du 4 au 16 janvier, avant l’armistice du 28 janvier.
Samedi 10 octobre 2020, l’Association Patrimoine de Saint-Mard organise une randonnée archéologique en forêt de Bellême. Fabrice Morand (prospecteur archéologique auprès du SRA de Normandie, administrateur des Amis du Perche de l’Orne) et Luc Souchet (Responsable du secteur percheron de l’ONF) feront découvrir la forêt de Bellême.
Loin du front, la Première Guerre mondiale a tout de même touché et frappé le Perche : les hommes sont mobilisés, blessés ou ne reviennent pas ; l’économie est consacrée à l’effort de guerre : les chevaux percherons sont réquisitionnés. Quasi-inexistante jusqu’en 2014, l’historiographie percheronne sur l’histoire de la Grande Guerre s’est enrichie, permettant de combler une page d’histoire.
Si les manoirs ont associé leur image à cele du Perche, de vastes châteaux des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles se nichent au gré de nos reliefs, souvent signalés par les arbres remarquables de leurs parcs.