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Le Perche au Moyen-Age Manifestations

Dimanche 1er août 2021, 15h30, Loisé : Conférence de Claude Boitard, “Le legs architectural de Marguerite de Lorraine dans le Perche”

Le legs architectural de Marguerite de Lorraine dans le Perche

Conférence de Claude Boitard

Dimanche 1er août 2021, 15h30, église Saint-Germain de Loisé (Mortagne-au-Perche)

En cette année commémorative de la mort de Marguerite de Lorraine (1463-1521), il nous a semblé intéressant de consacrer une conférence à la question des traces architecturales visibles et disparues léguées par cette princesse à la province du Perche”.

Les nécessités de son époque (un demi-siècle après la Guerre de Cent-Ans) expliquent, bien sûr, pourquoi Marguerite de Lorraine a été une souveraine bâtisseuse, dans le Perche comme dans le reste de ses Etats. De plus, des découvertes toutes récentes, effectuées grâce au dépouillement d’archives jusqu’alors inexploitées, font voir comment ce qu’elle a fait à Mortagne a changé durablement la figure de la ville. Des  constructions qu’on lui attribuait jusqu’ici, on apprend ainsi qu’elle n’y est pour rien. D’autres toujours bien là ou dont il reste des traces peuvent lui être attribuées, ce que l’on découvre aujourd’hui à l’occasion de recherches approfondies. Au total, si les nécessités du temps ne suffisent pas à rendre compte de l’œuvre immobilière de Marguerite, peut-on remonter jusqu’à ce qui l’y a prédisposée ?

Tel sera l’objet de la conférence donnée par Claude Boitard, dimanche 1er août à 15h30, dans l’église saint-Germain de Loisé (proche de Mortagne-au-Perche), grâce au concours des associations des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche patrimoine. Le propos sera illustré à mesure par la projection de vues prises par Vincent Lebel.

Cette conférence est identique à celle donnée le samedi 19 juin à la chapelle Saint-François. Elle est réitérée, car le nombre de places était limité.

Cloitre du couvent Saint-François, Mortagne-au-Perche (crédit : Elisabeth Gautier-Desvaux)
Cloitre du couvent Saint-François, Mortagne-au-Perche (crédit : Elisabeth Gautier-Desvaux)

Une journée dédiée à Marguerite de Lorraine

Voici 500 ans, Marguerite de Lorraine faisait son tour d’adieu sur ses terres et Etats du duché d’Alençon et du comté du Perche. Malade, elle passa une dernière fois à Mortagne, son lieu de villégiature préféré, avant de s’éteindre au couvent des Clarisses à Argentan, le 19 novembre 1521.

Le dimanche 1er août, la ville de Mortagne, la paroisse Sainte-Céronne-au-Perche, le comité des fêtes de Loisé, Mortagne-au-Perche Patrimoine et les Amis du Perche de l’Orne se sont associés. Après avoir consacré une journée à l’historien et archéologue Michel Fleury (en août 2012) et au chanoine Jean Aubry (en août 2016), ils ont honoré cette année la petite-fille du « Bon roi René ».

Le matin, dans une église Saint-Germain comble pour la fête patronale de Loisé, le père Claude Boitard débutait son office en rendant hommage à Marguerite de Lorraine : l’épouse du duc René d’Alençon, la responsable politique qui a assaini la dette du duché (l’équivalent de 10 années budgétaires), la mère dévouée au profit de ses enfants dont son fils Charles IV d’Alençon (beau-frère du roi François 1er) et enfin la femme pieuse, qui créa de nombreuses maisons religieuses. Toutes les qualités de Marguerite de Lorraine ont été reconnues par l’Eglise, en la déclarant ‘‘Bienheureuse’’ le 15 mars 1921.

Mortagne au début de la Renaissance

L’après-midi, devant 60 personnes, Claude Boitard et Vincent Lebel ont rappelé « le legs architectural de Marguerite de Lorraine dans le Perche » ; en « établissant des vérités, en corrigeant des faits maintes fois répétés depuis plusieurs générations, en s’appuyant sur les recherches effectuées par des historiens dans les archives notariés », indique le 1er intervenant. De son côté, Vincent Lebel s’est attaché « à observer les pierres, pour essayer d’émettre des hypothèses. »

Vincent Lebel et Claude Boitard, des conférenciers passionnants et passionnés
Vincent Lebel et Claude Boitard, des conférenciers passionnants et passionnés

Ainsi, 45 ans après la fin de la Guerre de Cent ans, « lorsqu’elle devient duchesse douairière, c’est-à-dire gestionnaire du duché d’Alençon et du comté du Perche jusqu’à la majorité de son fils Charles IV, Marguerite de Lorraine modifie l’espace situé au sein de l’enceinte du fort de Toussaint. » De nouvelles maisons sont érigées. La maison médiévale des comtes du Perche est démantelée, au profit de nouvelles demeures.

La chapelle seigneuriale Notre-Dame est reconstruite, devenant une véritable église, de style gothique flamboyant, empiétant sur une partie de l’enceinte située entre la porte Saint-Denis et le beffroi de l’église. Son chevet plat intègre un vitrail à la gloire de la duchesse, « probablement réalisé de son vivant ». Au XIXe siècle, ce vitrail fut acquis par Patu de Saint-Vincent et placé dans l’église Saint-Barthélémy du Pin-la-Garenne, dont subsiste un portrait de Marguerite de Lorraine.

Les lieux de résidence établis dans le Perche

Aussi, plusieurs résidences de Marguerite de Lorraine ont été établies, avec démonstration. Ainsi, « alors que la tradition populaire mentionnait sa maison à proximité du futur couvent Saint-François [NDRL : actuellement rue Marguerite de Lorraine], nous savons dorénavant qu’elle résidait la partie gauche de l’Hôtel de Puisaye », raconte Claude Boitard. En échange, « ce que l’on pensait être sa maison n’était que le petit hôpital qu’elle acheta ». Il se trouvait à proximité du couvent Saint-François, où se retirèrent les religieuses de Sainte-Elisabeth de Hongrie.

A Mauves-sur-Huisne, lieu de villégiature estivale pour protéger ses enfants de la malaria (air malsain et pestilentielle des cours d’eau d’Alençon), « elle fait construire sa maison, qu’elle donna à son médecin Jean Goëvrot, futur médecin de François 1er. »

 

Ainsi, cette conférence a permis de découvrir un passé insoupçonné de Mortagne, l’implication de Marguerite de Lorraine pour transformer la ville à l’aube d’une nouvelle ère politique (l’époque moderne) et artistique (la Renaissance). Cette conférence sera publiée – à la fin de l’année – dans un numéro des Cahiers Percherons.

Pour aller plus loin :

Logo 500 ans de la mort de Marguerite de Lorraine

Samedi 19 juin 2021, chapelle de l’hôpital de Mortagne : Le legs architectural de Marguerite de Lorraine dans le Perche

Les nécessités de son époque (un demi-siècle après la Guerre de Cent-Ans) expliquent, bien sûr, pourquoi Marguerite de Lorraine a été une souveraine bâtisseuse, dans le Perche comme dans le reste de ses Etats. De plus, des découvertes toutes récentes, grâce aux archives, font voir comment ce qu’elle a fait à Mortagne a changé durablement la figure de la ville. Des constructions qu’on lui attribuait jusqu’ici, on apprend ainsi qu’elle n’y est pour rien. D’autres toujours bien là ou dont il reste des traces, aujourd’hui seulement on découvre que c’est elle qui les a voulues. Au total, si les nécessités du temps ne suffisent pas à rendre compte de l’œuvre immobilière de Marguerite, peut-on remonter jusqu’à ce qui l’y a prédisposée ?
Tel sera l’objet de la conférence donnée par Claude Boitard, samedi 19 juin à 18 heures, dans la chapelle de l’Hôpital de Mortagne, grâce au concours des associations des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche patrimoine. Le propos sera illustré à mesure par la projection de vues prises par Vincent Lebel.

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Site internet du Diocèse de Séez consacré à Marguerite de Lorraine : cliquez ici.

Page créée le 25 juillet 2021, mise à jour le 13 août.

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Le Perche au Moyen-Age Manifestations

Samedi 19 juin 2021, chapelle de l’hôpital de Mortagne : Le legs architectural de Marguerite de Lorraine dans le Perche

Le legs architectural de Marguerite de Lorraine
dans le Perche

Conférence de Claude Boitard

Samedi 19 juin 2021, 18h00,
chapelle de l'hôpital de Mortagne-au-Perche

En cette année commémorative de la mort de Marguerite de Lorraine (1463-1521), il nous a semblé intéressant de consacrer une conférence à la question des traces architecturales visibles et disparues léguées par cette princesse à la province du Perche”.

Les nécessités de son époque (un demi-siècle après la Guerre de Cent-Ans) expliquent, bien sûr, pourquoi Marguerite de Lorraine a été une souveraine bâtisseuse, dans le Perche comme dans le reste de ses Etats. De plus, des découvertes toutes récentes, effectuées grâce au dépouillement d’archives jusqu’alors inexploitées, font voir comment ce qu’elle a fait à Mortagne a changé durablement la figure de la ville. Des  constructions qu’on lui attribuait jusqu’ici, on apprend ainsi qu’elle n’y est pour rien. D’autres toujours bien là ou dont il reste des traces peuvent lui être attribuées, ce que l’on découvre aujourd’hui à l’occasion de recherches approfondies. Au total, si les nécessités du temps ne suffisent pas à rendre compte de l’œuvre immobilière de Marguerite, peut-on remonter jusqu’à ce qui l’y a prédisposée ?

Tel sera l’objet de la conférence donnée par Claude Boitard, samedi 19 juin à 18 heures, dans la chapelle de l’Hôpital de Mortagne, grâce au concours des associations des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche patrimoine. Le propos sera illustré à mesure par la projection de vues prises par Vincent Lebel.

Cloitre du couvent Saint-François, Mortagne-au-Perche (crédit : Elisabeth Gautier-Desvaux)
Cloitre du couvent Saint-François, Mortagne-au-Perche (crédit : Elisabeth Gautier-Desvaux)

Respect du protocole sanitaire :

  • port du masque obligatoire
  • Respect des gestes barrières
  • gel hydroalcoolique à l’entrée.
  • Dans la limite des places disponibles.

Pratique :

  • Chapelle Saint-François, via le cloitre, au sein de l’hôpital Marguerite de Lorraine.
  • 9 rue de Longny-au-Perche, 61400 Mortagne-au-Perche
  • Entrée libre et gratuite.

Les publications des Amis du Perche :

# Sur Marguerite de Lorraine

# de Claude BOITARD

# de Vincent LEBEL :

Page créée le samedi 5 juin 2021, mise à jour le 5 juin.

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Fédération des Amis du Perche : un conseil d’administration étoffé

Fédération des Amis du Perche : un conseil d'administration étoffé et élargi

Le 11 octobre 2020, lors de l’Assemblée générale, les Amis du Perche ont procédé à de nouvelles élections : ils ont réélu le tiers-sortant et élu deux nouveaux membres (Florence Chaligné-Lepareur et Gwénaëlle Hamelin). Au nom du conseil d’administration, de nouveaux membres associés ont été intégrés : François Bourdin, Patrick Hoguet et Pierre Mercier de Beaurouvre.

Samedi matin, le conseil d’administration des Amis du Perche s’est réuni pour procéder – notamment – à l’élection du bureau des Amis du Perche. Alain Morin, réélu président de la Fédération, l’a voulu étoffé et élargi. En plus des vice-présidents de droit (les présidents des trois associations départementales), il a demandé à Elisabeth Gautier-Desvaux de devenir sa vice-présidente, poste vacant depuis la disparition de la regrettée Marie-Rose Simoni-Aurembou.

L’objectif de l’année 2021 est de poursuivre l’activité éditoriale, à travers les Cahiers Percherons et Pays du Perche, mais aussi l’édition de nouveaux ouvrages. La promotion du Perche se poursuivra à l’image de la réédition du nouvel autocollant.

Les Amis du Perche en conseil d'administration
Les Amis du Perche en conseil d'administration, samedi 23 janvier 2021.

Un nouveau bureau

# Président : Alain MORIN
# Président-délégué : Alain BRICE
# Vice-présidente : Elisabeth GAUTIER-DESVAUX
# Vice-présidents, représentant les associations départementales des Amis du Perche : Michel KRECKE (Eure-et-Loir), Jean-François SUZANNE (Orne), Jean de TAPPIE (Loir-et-Cher & Sarthe)
# Secrétaire générale : Michèle SORTAIS
# Secrétaire général adjoint : Jacky LECOMTE
# Trésorière : Michèle ERB
# Trésorier-adjoint : Claude CASAL

Page créée le 24 janvier 2021.

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Un nouvel autocollant pour promouvoir le Perche

Un nouvel autocollant
pour promouvoir le Perche

En novembre dernier, la Fédération des Amis du Perche a édité un nouvel autocollant. Le précédent opus, réalisé sous la présidence de notre ami Philippe Siguret, écoulé à près de 15.000 exemplaires, était épuisé depuis près d’un an.

Il est moderne et coloré, représentant les racines du Perche, son histoire : le rouge pour les trois chevrons de son blason, le vert foncé faisant allusion à ses forêts et son bocage. Enfin, le pommier symbolise l’une des spécialités culinaires du Perche.

Ainsi, pour Alain Morin, président de la Fédération des Amis du Perche, « ce nouvel autocollant permet d’identifier les Percherons qu’ils soient de souche ou d’adoption ou tout simplement amoureux de notre région, le Perche. »

 

En vente auprès des librairies, offices de tourisme, maisons de la presse et magasins habituels du Perche, ou auprès des Amis du Perche.

Jean-François SUZANNE, vice-président des Amis du Perche.

Page créée le 24 janvier 2021.

Alain MORIN, présentant le nouvel autocollant
Alain Morin, présentant le nouvel autocollant
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Manifestations

Les Amis du Perche de l’Orne font leur bilan de l’année 2020

Les Amis du Perche de l'Orne font leur bilan de l'année 2020

L’année 2020 s’achève, marquée par la COVID-19, qui a touché les commerçants et de nombreuses entreprises, mais aussi les associations. Faisons le bilan avec Jean-François Suzanne, président des Amis du Perche de l’Orne.

Forts de 432 adhérents en 2020, les Amis du Perche de l’Orne ont vu leurs activités se réduire. « Les objectifs de notre association ont été tenus : promouvoir et défendre le Perche, en poursuivant la recherche historique, en contribuant à la sauvegarde du patrimoine local ou en vulgarisant notre culture », nous rappelle J-F Suzanne. Concrètement, l’association a remis deux chèques à deux associations pour leur prix annuel : 500€ à Réveillon-Patrimoine et 300€ à Saint-Germain-des-Grois Patrimoine. Aussi, juste avant le confinement, le 29 février, « nous avons co-organisé, avec l’association Culture, Art et Patrimoine de Longny, une belle conférence d’Elisabeth Gautier-Desvaux sur ‘‘les châteaux de plaisance du Perche, un trésor oublié’’, qui fut un succès » [NDLR : 250 personnes étaient présentes à Longny]. Au moment des Journées du patrimoine, « Fabrice Morand avait présenté une belle exposition sur les ‘‘Découvertes archéologiques à Mortagne-au-Perche’’. Pendant une semaine, près de 200 personnes se sont déplacées dans la salle Fernand Vallée. »

S’y ajoutent les publications de la Fédération des Amis du Perche, sous la présidence d’Alain Morin : 3 numéros de Pays du Perche, dont le hors-série consacré aux « Saveurs du Perche », 3 bulletins des Cahiers Percherons dont un numéro thématique sur « la Guerre de 1870 dans le Perche », et la réédition d’un autocollant promouvant le Perche. Aussi, un nouveau site internet amisduperche.fr a été conçu par l’équipe je-communique.fr, sous la direction de Lydiane Le Roy (basé à la ZA Gaillons Bellevue, près de Mortagne).

Les administrateurs des Amis du Perche de l'Orne en visio-conférence
Les administrateurs des Amis du Perche de l'Orne, en visio-conférence, le 19 décembre 2020. Il manque sur la photo Michel Ganivet et Henri-Jacques Noton (crédit : André Quiblier)

Ainsi, au niveau des Amis du Perche de l’Orne, « le nombre d’adhérents reste stable, en passant de 435 adhérents (au 31 décembre 2019) à 432 adhérents un an plus tard. Mieux, 51 nouveaux adhérents nous ont rejoints. » Au passage, J-F Suzanne a « une pensée émue pour les adhérents décédés » (parfois touchés par la Covid), et par « la disparition brutale de François Thibault, un vice-président impliqué. » L’année a aussi bouleversé leur organisation : « si les administrateurs se sont revus en août en présentiel en respectant les gestes barrières requis, notre dernier conseil d’administration s’est tenu le 19 décembre en distanciel, via la visio-conférence : c’était une première ! »

Des projets

Marguerite de Lorraine, d'après le vitrail Renaissance de la Grande Verrière de l'église Saint-Barthélémy du Pin-la-Garenne (cliché : Michel Ganivet)
La guerre de 1870 dans le Perche
Le numéro double et thématique des Cahiers Percherons, une nouveauté appréciée par les lecteurs. En vente en librairies, maisons de la presse , offices de tourisme et boutiques habituelles du Perche. 200 pages, 16€ (hors frais de port)

Les Amis du Perche de l’Orne anticipent leurs activités pour 2021. « En effet, les associations locales ont un rôle à jouer dans l’animation du territoire : lorsque la situation sanitaire s’améliorera, nous organiserons des conférences et visite de bourg : l’objectif n’est pas seulement culturel, mais aussi social en permettant aux Percherons de renouer des liens de convivialité entre eux, de se retrouver. Certes, ils reçoivent des courriels mensuels de l’association, mais ceci reste insuffisant », révèle le président. Leurs activités seront en lien avec le 500e anniversaire de la mort de Marguerite de Lorraine ou dans le cadre des commémorations du 150e anniversaire de la Guerre de 1870 dans le Perche. « Actuellement, le calendrier se peaufine tranquillement », conclut Jean-François Suzanne, dans le but de promouvoir et de défendre le Perche.

Page créée le 24 janvier 2021.

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Comité scientifique La Guerre de 1870 dans le Perche

LES CAHIERS PERCHERONS OUVRENT LEURS PAGES À L’ÉVOCATION DE LA GUERRE DE 1870 DANS LE PERCHE

LES CAHIERS PERCHERONS OUVRENT LEURS PAGES À L’ÉVOCATION DE LA GUERRE DE 1870 DANS LE PERCHE

Les manifestations organisées ces dernières années pour commémorer la « Grande guerre » ont fait passer au second plan la mémoire d’un autre conflit « terrible », celui de 1870 dont nos campagnes et villes percheronnes ont pourtant été le théâtre. Loin de ne concerner que l’Est et bien naturellement Paris, dont le siège héroïque a durablement marqué les esprits, notre région s’est trouvée prise en étau par les armées de la Confédération germanique lancées vers la vallée de la Loire, avec le soutien de corps bavarois. Le relief accidenté et boisé de nos collines, susceptible de receler une résistance difficilement détectable, ne fut donc pas épargné par les combats opposant l’armée de la Loire aux forces d’invasion, l’occupation temporaire et le pillage de plusieurs bourgs, la réquisition de denrées alimentaires et le prélèvement de lourdes contributions financières. Deux épisodes majeurs ponctuèrent localement le redoutable hiver 1870-1871 : du 17 novembre au 18 décembre 1870, puis du 4 au 16 janvier, avant l’armistice du 28 janvier.
Les Cahiers Percherons se devaient de consacrer une large place à l’évocation de ce conflit aussi bref que brutal (qui préluda à la Commune de Paris), engagé en juillet 1870 sur la base d’une rivalité successorale au trône d’Espagne. Le premier numéro trimestriel double de la revue (n° 222-223) ouvre donc ses pages à 16 articles richement illustrés, placés sous la direction scientifique de Rosine Cleyet-Michaud et de Sophie Montagne-Chambolle, en coopération étroite avec Elisabeth Gautier-Desvaux. La place importante qu’y tiennent les témoignages de l’époque, dus à la plume de combattants comme de simples civils, transcrit avec force détails l’héroïsme comme les lâchetés, les combats, les marches harassantes des troupes, les prises d’otages et les pillages, l’attitude des autorités locales, le désarroi des populations et confère à ce volume un caractère particulièrement saisissant.
La sortie des presses, de l’Imprimerie Bellêmoise, est prévue pour le 21 décembre pour une mise en vente dans les librairies, maisons de la presse, offices de tourisme du Perche, comme sur le site de la Fédération des Amis du Perche.

La guerre de 1870 dans le Perche

200 pages, 74 illustrations, prix de vente public : 16 € (hors frais de port)

Page rédigée par Elisabeth Gautier-Desvaux, rédactrice en chef des Cahiers Percherons.

Les échos des lecteurs

# “Je viens de recevoir le dernier numéro de la revue consacrée à la guerre 1870-71 dans le Perche : une superbe édition !!! Merci à tous” (Didier ORSAL)

Page créée le 22 décembre 2020, mise à jour le 29 décembre.

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François THIBAULT, vice-président des APO, nous a quittés

François THIBAULT,
vice-président des Amis du Perche de l'Orne,
nous a quittés

Chers Amis du Perche,

C’est avec beaucoup d’émotions, de peine et de tristesse que nous venons d’apprendre la disparition brutale de notre ami François Thibault (âgé de 72 ans), survenue mardi 29 septembre, en fin d’après-midi. 

Le vendredi 21 août dernier, il participait activement au conseil d’administration des APO, en bonne santé. Sournoisement, la maladie le rongeait petit à petit, se simulant derrière la course à pied (activité sportive quotidienne qui l’affectionnait tant). Deux semaines plus tard, il fut hospitalisé en urgence : le cancer était implanté à un stade bien avancé, le foudroyant.

François Thibault, vice-président des Amis du Perche de l'Orne, nous a quittés

"Un ami fidèle, un vice-président investi"

Accueil de J-F Suzanne & F. Thibault par Mme Beuzelin, à Réveillon (février 2019)
Accueil de J-F Suzanne & F. Thibault par Mme Beuzelin, à Réveillon (février 2020) (photo : David BELLESSORT)

Nous perdons un ami fidèle, mais aussi un vice-président pleinement investi dans sa mission de “chargé des relations avec les associations de sauvegarde du patrimoine”. Il arpentait de nombreux villages pour participer à une grande partie des Assemblées Générales des 30 associations de sauvegarde dont les APO sont membres. Comme nous tous, il faisait la promotion du prix des APO, en encourageant les bénévoles de nombreuses associations dans la restauration du patrimoine local et percheron, à l’image du prix de l’édition 2019. Il était présent aux différentes éditions du forum du patrimoine, organisé par le Conseil départemental de l’Orne à l’hôtel du département d’Alençon.

Lors de nos AG, conférences et promenades, François avait la joie et le sourire d’accueillir nos adhérents, les responsables associatifs. Il était présent à de nombreux salons du livre du Perche ornais, conseillant les bibliophiles sur les publications de la Fédération des Amis du Perche. Enfin, il donnait toujours un coup de main – avec les autres administrateurs – dans l’installation des salles de nos manifestations. 

Son action ne se limitait pas aux Amis du Perche. Depuis plusieurs décennies, il consacrait ses vendredi soir et samedi soir d’été à l’association “Au Coeur du Perche”, en utilisant sa voiture ancienne pour les spectacles à Courboyer, ou auparavant à Bellême. C’est ainsi qu’il a rencontré Annie et Michel Ganivet, et intégré l’association sous la présidence de Michel Ganivet, en devenant trésorier des Amis du Perche de l’Orne.

Il avait eu le projet de rédiger un article sur les panneaux de signalisation au profit des cochers du XIXe siècle, pour les Cahiers Percherons. Ce sujet lui était venu à l’idée, lorsqu’il faisait de la course à pied dans le Perche, du côté de la forêt de Bellême.

Bref, un promoteur des Amis du Perche, un défenseur du patrimoine, un amoureux du Perche.

François, tu me manques déjà, tu nous manques déjà. Nous garderons en mémoire ton sourire, ta joie, ta positivité.

 

Au nom des administrateurs des Amis du Perche de l’Orne et de la Fédération des Amis du Perche, j’exprime toutes mes condoléances à ses enfants, petits-enfants, sa compagne Dominique, mais aussi ses amis.

 

Jean-François SUZANNE, président des Amis du Perche de l’Orne.

Mis en ligne le 4 octobre 2020.

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Journées européennes du patrimoine (18-26 septembre 2020) : Découvertes archéologiques à Mortagne-au-Perche

Journées européennes du Patrimoine (18-26 septembre 2020) : Découvertes archéologiques à Mortagne-au-Perche

FABRICE MORAND, en liaison avec le Service Régional de l’Archéologie de Normandie, avec la participation des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche Patrimoine, propose une exposition sur les différentes campagnes de fouilles et recherches menées sur le site de la villa romaine de la Simonière, à Villiers-sous-Mortagne…

Fabrice Morand, originaire de Mortagne passionné d’archéologie, administrateur des Amis du Perche de l’Orne depuis 2008, collabore aux travaux du Service Régional de l’Archéologie (dépendant de la DRAC à Caen) comme bénévole depuis plus de 10 ans.

Il a réalisé diverses études documentées (prospections thématiques), et nous propose du 18 au 26 Novembre une exposition qui présente les résultats des diverses campagnes de fouille et prospections menées à la villa Romaine de la Simonière à Villiers-sous-Mortagne, depuis la découverte « scientifique » en 1880 jusqu’à la campagne de prospection aérienne qu’il a conduite personnellement en 2004.

L’exposition présente 4 panneaux qui détaillent les résultats de ces campagnes de fouille, agrémentés de dessins et photos des objets découverts ainsi que des plans ou des reconstitutions de la villa. Grâce au concours de la Municipalité qui a bien voulu prêter quelques objets conservés au Musée percheron, quatre vitrines présenteront des objets issus de la fouille, à côté d’autres objets antiques en rapport avec le thème de l’exposition prêtés par des collectionneurs privés.

L’aspect didactique est pris en compte dans cette exposition, plusieurs panneaux explicatifs confectionnés par le Service Régional de l’Archéologie étant disposés pour éclairer le visiteur sur les enjeux de l‘Archéologie. L’exposition est destinée à tous publics, mais les scolaires apprécieront particulièrement les ateliers « Méthodes de fouille et découvertes », qui seront animés sur place par Fabrice Morand à l’aide d’une mise en scène de circonstance…

Affiche-découvertes-archéologiques-mortagne-au-perche

Plus d'un siècle de recherches archéologiques sur la villa de la Simonière

Cahiers Percherons, n°210, 2e trim. 2017, 8€ (hors frais de port)

À la lumière des informations recueillies depuis la fin du XIXe siècle, que sait-on aujourd’hui de la villa de la Simonière?

Cet établissement aristocratique rural a été créé au milieu du Ier siècle de notre ère et a fonctionné de manière ininterrompue jusque dans le troisième quart du IIIe siècle, l’élément datant le plus récent étant une monnaie de Tetricus (270-273). Comme nombre d’occupations rurales gallo-romaines, la villa a sans doute été détruite lors des troubles de 275-285 qui entraînèrent une crise économique majeure, le Perche ornais ayant souffert particulièrement de ces événements de la fin du Haut-Empire.

Les restes retrouvés sur place et les reconstitutions menées par des scientifiques permettent d’imaginer le niveau élevé d’organisation et de confort atteint par les habitants de cette demeure antique Percheronne.

Cependant, l’organisation de la villa de Villiers-sous-Mortagne reste mal connue et la présence de deux thermes pose problème car ce cas de figure est inhabituel…De plus,le manque de données disponibles concernant les bâtiments d’exploitation et l’organisation du domaine agricole (fundus) et de son parcellaire associé ne permet pas de reconstituer un plan précis de la villa de la Simonière et de son environnement immédiat.

Pratique :

DU 18 AU 26 SEPTEMBRE2020,

SALLE FERNAND VALLEE, 1 RUE HENRI CHARTIER  61400 MORTAGNE-AU-PERCHE

Horaires d’ouverture de la salle : tous les jours, 14h30-17h30

Horaires des ateliers : seront précisés plus tard sur place.

 

Exposition réalisée avec la participation des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche Patrimoine.

Remerciements à la ville de Mortagne pour le prêt de la salle et du matériel d’exposition.

Les articles de Fabrice Morand, sur Mortagne et ses environs :

Les autres articles de Fabrice MORAND, publiés par les Amis du Perche :

Page créée le 6 septembre 2020.

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Comité scientifique Le Perche de 1939 à 1945

La Seconde Guerre mondiale dans le Perche : les publications

1. Le Perche en 1940 : l'invasion

# ANDRIEU (René), “Introduction sur le Perche de 1940 à 1945”, dans Le Perche de 1940 à 1945Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# DUPREZ (Yves), “juin 1940 – L’invasion du Perche”, dans Le Perche de 1940 à 1945Actes du colloque 2006, 2008.

# LECOMTE (Jacky), “Rémalard : mai-juin 1940”, Cahiers Percherons, n°213, 1er trim. 2018. 8€ (hors frais de poste). Pour commander, cliquez ici.

# LECOMTE (Jacky) avec la participation de DUPREZ (Yves), “La journée du 16 juin 1940 dans les cantons de Longny-au-Perche et Rémalard, vu du côté de l’État-major de la 2e BLM”, Cahiers Percherons, n°216, 4e trim. 2018. 8€ (hors frais de poste). Pour commander, cliquez ici.

2. La vie quotidienne dans le Perche de 1940 à 1944

# BOURDIN (Gérard), “L’évolution de l’opinion dans le Perche ornais de 1940 1945”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# BRISSARD (Yves), “Chronique d’une ville sous l’Occupation : Nogent-le-Rotrou (17 juin 1944 – 11 août 1944), dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008.

# HUDE (Albert), “Senonches lors de la Seconde Guerre mondiale”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 9-21. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

3. Occupation et répression dans le Perche

# BRISSARD (Yves), “Chronique d’une ville sous l’Occupation : Nogent-le-Rotrou (17 juin 1944 – 11 août 1944), dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# THIEUX (Margot), “L’exclusion sous Vichy”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008.

3.1. La répression

# POUTY (Thomas), “La répression franco-allemande dans le Perche ornais et le Perche d’Eure-et-Loir”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# BOURDIN (Gérard) et POUTY (Thomas), “Bernard Jardin et Eugène Duru (1920-1946) : parcours de deux  Ornais au service de la Gestapo”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 55-59. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# LEYDIER (Jean), “L’abbé Krier, curé de Luigny, aux prises avec la Gestapo”, Cahiers Percherons, n° 148, 3e trim. 2001. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# CHAMPAGNE, née LOCHON (Sonia), “Les souvenirs de Sonia Lochon arrêtée le 4 août 1944, à Bellême”, Cahiers Percherons, n°198, 2e trim. 2014. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# NOEL (Eliane), “1940-1945, de nouveaux témoignages : explications sur les 3 FFI fusillés par les Allemands, le 12 août 1944, au château  du Gland (Morvilliers, Eure-et-Loir)”, Cahiers Percherons, n°199, 3e trim. 2014. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# Du LAC (Jean-Vincent), “Léon Groutel, résistant longnycien, fusillé le 12 août 1944”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 51-53.

3.2. La vie des juifs dans le Perche durant le conflit

# UZIEL (Salomon Marcel), ” ‘On ne fait pas la guerre aux enfants’. Itinéraire d’un enfant juif dans le Perche”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 203-216. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# PARIS (Alexandre), BOUDET (Cécile), COUTRIS (Elisabeth) et BOUILLAND-CHAUVEAU (Michèle), “Les enfants juifs du Nid des Bois d’Authon-du-Perche”, Cahiers Percherons, n°224, 4e trim. 2020. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# MORIN (Alain), “Deux enfants juifs cachés à Saint-Pierre-la-Bruyère”, Cahiers Percherons, n°224, 4e trim. 2020. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# HUNEMAN (Maurice), “La Bazoche-Gouet, refuge de la famille Huneman”, Cahiers Percherons, n°224, 4e trim. 2020. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

3.3. L'internement

# MALCOR (Bernard) et de MONTALEMBERT (Gautier), “À l’ancienne verrerie de la Pierre, à Coudrecieux (Sarthe), un camp de concentration de nomades de 1940 à 1945”, Cahiers Percherons, n°193, 1er trim. 2013. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

3.4. La déportation en Allemagne

# BOITARD (Claude), “Les frères Vallée, des martyrs pendant la Seconde Guerre mondiale”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 73-84. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# “Appel à projet : Prêtres et séminaristes du Perche ornais, prisonniers de guerre”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 85.

# “Appel à projet : les Percherons, déportés en Grande Allemagne”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 86.

3.5. Le STO

# BEUCHET (Sébastien), “L’exploitation par l’occupant de la main-d’oeuvre du Perche ornais (volonaire, requis du STO et réfractaires) et ses conséquences”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# RUFFRAY (Robert), “Service du travail obligatoire (1943-1945) : Itinéraire de séminaristes percherons en Allemagne et en Autriche”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 61-72. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

4. La Résistance dans le Perche

# ROBINE (Stéphane), “La Résistance dans le Perche ornais (1940-1944)”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# Un prêtre dans la Résistance ornaise : l’abbé Marcel Poulain”, Cahiers Percherons, n°198, 2e trim. 2014. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# LE NOC (Joseph), “Le maquis de la Ferté-Vidame : De l’aube du 6 juin à la Libération de Paris”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 239-264. 28€ (hors frais de port. Pour commander, cliquez ici.

# GANIVET (Michel) et LEVESQUE (Jérôme), “La résistance à Lhome-Chamondot”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 217-234.

# DUPREZ (Yves), “Le réseau Hector, à Mortagne”, Cahiers Percherons, n°171, 2ème trim. 2007 (épuisé, uniquement disponible au format pdf). 5€. Pour commander, cliquez ici.

# MALCOR (Bernard), “La Résistance dans le Perche du Loir-et-Cher ou Perche vendômois”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008.

# CHEVEE (Daniel), “Joseph Le Berre, un résistant du Maquis de Plainville”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 45-48. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# LECOHUE (Maurice), “Les souvenirs d’un gars de Plainville”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 275-291.

# La Gestapo et la Milice contre la Résistance

# GANIVET (Michel), “Le 5 juin 1944, le maquis de Courcerault est anéanti. Le témoignage de Marcel Aveline”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 113-123. 28€ (hors frais de port. Pour commander, cliquez ici.

# BOURGE (Pierre), “L’assassinat de Marcel Billard à Saint-Aubin-de-Courteraie”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 185-186.

# GANIVET (Michel) et LEPINE (Michel), “Le 4 août, Gestapo et milice attaquent le maquis des Corbinières”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 131-145.

# GANIVET (Michel) et LEVESQUE (Jérôme), “Les cinq fusillés du château de Brotz”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 235-236.

5. La Libération du Perche

# DUPREZ (Yves), “1944 – La Libération”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# ANDRIEU (René), “La bataille de Normandie et le maquis de Plainville (6 juin – 22 août 1944)”, Cahiers Percherons, n°150, 1er trim. 2002. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

“Appel à projet : un hôpital militaire américain à Saint-Martin-des-Monts”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 54.

5.1. La guerre aérienne dans le Perche

# BERGERON (Alain), “Crashes d’avions dans le Perche de 1940 à 1944 : un inventaire à achever”, Cahiers Percherons, n°198, 2e trim. 2014. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# DAVID (Jean), “Histoire du crash du bombardier américain B-24” [à Boissy-Maugis, le 10 avril 1944], Cahiers Percherons, n°198, 2e trim. 2014, p. 41.

# FOREAU (Christian), “Le crash d’un bombardier américain à Coulonges-les-Sablons, en mai 1944”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 35-43. 8€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# BERGERON (Alain), 1940-1945, de nouveaux témoignages : témoignage de Stanley Green, membre du B-17, touché par la flak le 25 juin 1944, près de Bellême”, Cahiers Percherons, n°199, 3e trim. 2014. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# GAZAÏ (Pierre), “Le 6 juillet 1944, un avion s’écrase à Condé-sur-Huisne”, Cahiers Percherons, n°122, 1er trim. 1995, p. XIII-XIV. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

# NOËL (Eliane), “1940-1945, de nouveaux témoignages : Roussel, alias le lieutenant Jim, témoigne sur le crash d’un Messerschmitt 109 à Morvilliers (Eure-et-Loir), en août 1944”, Cahiers Percherons, n°199, 3e trim. 2014.

# MALCOR (Bernard) et SUZANNE (Jean-François), “La forêt de Fréteval en 1944 : 152 aviateurs alliés cachés et sauvés en lisière du Perche”, Cahiers Percherons, n°203, 3e trim. 2015, p. 25-33.

5.2. La Libération par villes ou secteurs

# GANIVET (Michel), “14 août : explosion tragique à Bazoche-sur-Hoesne”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 187-188. 28€ (hors frais de port. Pour commander, cliquez ici.

# GANIVET (Michel), “La Libération de Courtomer et le combat de Moulin-la-Marche”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p.190-193.

# LALES (Bernard), “La libération de Droué”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 307-317.

BETINAT (Huguette), DELETANG (Anne), MORIN (Claude) et VOUILLE (Robert), “La libération en pays sarthois : ‘Résistance’ en action à la Ferté-Bernard”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 319-337.

# MARCHAND (Stéphane), “Le 17 juin, le bombardement de la Loupe”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 265-274.

# DONAL (Freddy), “Le 6 juin au Mêle-sur-Sarthe”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 125-130.

# GANIVET (Michel), “Le Pin-la-Garenne libéré”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 195-202.

# COURONNE (Sonia) et GANIVET (Michel), “11 août historique sur le Saosnois : René, Louvigny, Saint-Rémy-du-Plain, Mamers”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 339-348.

# GANIVET (Michel), “La Libération à Mortagne”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 101-112.

# CORTOT (Stéphane), “le 11 août, à Nogent-le-Rotrou”, dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 293-306.

5.3. La tragédie de Tourouvre

# THIL (Gilbert), “Tourouvre : la tragédie du 13 août 1944. Son intégration dans la bataille de Normandie”, dans Le Perche de 1940 à 1945, Actes du colloque 2006, 2008. 28€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici ; Et dans 1944, la Libération du Perche (sous la direction de Michel Ganivet), 2016 (2e édition), p. 147-184. 28€ (hors frais de port. Pour commander, cliquez ici.

# RUDEL (Jacqueline), “Tourouvre, le 13 août 1944 : j’étais l’une des 80 otages…”, Cahiers Percherons, n°194, 2e trim. 2013. 7€ (hors frais de port). Pour commander, cliquez ici.

Page créée le 2 août 2020, mise à jour le 06 mars 2021.

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Manifestations

Remise des prix des APO, édition 2019

En 2010, sous la présidence de Michel Ganivet, les Amis du Perche de l’Orne remettaient ses premiers prix des APO. Il s’agit de récompenser des associations de sauvegarde du Perche ornais, qui oeuvrent dans la protection du patrimoine percheron.

Après s’être réuni en commission le 16 août 2019, les administrateurs des Amis du Perche de l’Orne ont décidé – en CA le 6 septembre 2019 – de soutenir trois associations.

1er prix 2019 : Réveillon-Patrimoine

Fondée voici plus de 10 ans, Réveillon-Patrimoine multiplie les activités pour mettre en avant le patrimoine, tout en participant “à l’animation de la commune pour le bien-vivre et le bien-être à Réveillon“. Concrètement, des expositions ont été dévoilées dans l’église, notamment celle de Michiko et Akitoshi Yamada.

En 2019-2020, leur projet consiste à la restauration à deux puits, dont le puits presbytéral de la commune de Réveillon.

J-F SUZANNE et François Thibault (président et vice-président des Amis du Perche) accueillis par la présidente Jocelyne Beuzelin et les membres du bureau Réveillon-Patrimoine (photo : David Bellessort)

Ainsi, vendredi 14 février 2020, J-F Suzanne, François Thibault et David Bellessort – respectivement président, vice-président et administrateur-associé des Amis du Perche de l’Orne – étaient présents à l’Assemblée générale de l’association Réveillon-Patrimoine. Comme l’a annoncé J-F Suzanne, “au printemps 2019, le bureau a envoyé un dossier de candidature au prix des APO pour la restauration des deux puits de la commune. Vous avez bien fait !” Dossier étudié et présenté par Elisabeth Gautier-Desvaux aux administrateurs des Amis du Perche de l’Orne, il a retenu toutes les attentions, obtenant le 1er prix pour l’édition 2019. “Les Amis du Perche de l’Orne sont heureux de soutenir le 1er dossier patrimoine civil et d’honorer la 11ème association.” 

Ainsi, ce prix de 1.000€ fut remis ce vendredi 14 février par François Thibault (vice-président en charge des relations avec les associations), avec un 1er chèque de 500€. Lorsque les travaux seront achevés, une occasion sera trouvée pour remettre le 2ème chèque.

2e prix 2019 : Culture, Art et Patrimoine au pays de Longny [-au-Perche]

Le 1er novembre 2019, à l’issue de la cérémonie religieuse, les autorités politiques, religieuses et associatives étaient réunies à l’église Saint-Martin de Longny-au-Perche, pour la remise du 2e prix 2019 des Amis du Perche de l’Orne. En effet, quelques mois auparavant, l’association Culture, Art et Patrimoine au pays de Longny et la municipalité de Longny avaient décidé de restaurer la bannière des charitons de Longny

Remise du 2e prix des APO à Culture, Art et Patrimoine au pays de Longny, le 1er novembre 2019 (photo : Michel Ganivet)

Pour le président Jean-François SUZANNE, en remettant ce 2e prix à Jean-Vincent du Lac (président de Culture, Art et Patrimoine au Pays de Longny), accompagné d’un chèque de 500€, les Amis du Perche de l’Orne ont voulu mettre en avant deux symboles :

# “Concernant le patrimoine immatériel, la bannière rappelle l’exisence de la confrérie de Longny (fondée avant 1488), composée par des générations de membres, de charitons. Rappelons que cette confrérie avait pour but de rendre solidaire les populations, alors que les Percherons ont vécu des grands moments de troubles (la Perche Noire, décimant plus d’un tiers de la population européenne; la guerre de Cent Ans, qui s’achève en 1453 ; les guerres de religion au XVIe siècle, les conflits de la Ligue). Ces confréries participent aussi à la vie paroissiale et facilitent les relations sociales, en créant des réseaux. Même si Longny fut une enclave du diocèse de Chartres dans le diocèse de Séez, cette bannière nous rappelle aujourd’hui que nous devons vivre dans la fraternité, comme le montrait fortement les pèlerinages.”

# “La bannière est une allusion au patrimoine matériel du Perche. Elle est associée à l’un des joyaux de Longny et du Perche : la chapelle, notre-Dame de Pitié, un joyau de la Renaissance.”

Etudier, valoriser et préserver le patrimoine : des buts des Amis du Perche

Depuis plus de 70 ans, les Amis du Perche s’efforcent à soutenir toutes les initiatives locales :

  • organisation conjointe de conférences.
  • promenade annuelle, nous permettant d’entrer dans des lieux souvent fermés.
  • visite de bourg, avec le soutien d’une association locale.
  • promenade archéologiques.
  • diffusion des recherches historiques dans les Cahiers Percherons ou vulgarisation dans Pays du Perche.
  • Remise des prix en faveur des associations de sauvegarde du patrimoine.

Depuis 2010, le nombre d’associations soutenues par les Amis du Perche de l’Orne ne cesse d’augmenter :

  • 2010 : Verrières-Patrimoine (1er prix), Bellou-patrimoine et Saint-Germain patrimoine (2d prix ex-aequo), à Verrières. 
  • 2011 : Les Gardiens de Saint-Gilles, à Champeaux-sur-Sarthe. 
  • 2013 : Vivre à Saint-Aubin-des-Grois.
  • 2014 : Association pour la protection et la promotion du patrimoine de Monceaux-au-Perche.
  • 2016 : Association Saint-Germain-des-Grois Patrimoine (1er prix)Association de sauvegarde de l’église de Saint-Denis-sur-Huisne (2d prix).
  • 2017 : Les Amis du Patrimoine de Masle, à Mâle (commune nouvelle de Val-au-Perche).
  • 2019 : Réveillon-Patrimoine (1er prix), Art, patrimoine et culture au pays de Longny (2e prix).

Page créée le 16 février 2020.