Les nécessités de son époque (un demi-siècle après la Guerre de Cent-Ans) expliquent, bien sûr, pourquoi Marguerite de Lorraine a été une souveraine bâtisseuse, dans le Perche comme dans le reste de ses Etats. De plus, des découvertes toutes récentes, grâce aux archives, font voir comment ce qu’elle a fait à Mortagne a changé durablement la figure de la ville. Des constructions qu’on lui attribuait jusqu’ici, on apprend ainsi qu’elle n’y est pour rien. D’autres toujours bien là ou dont il reste des traces, aujourd’hui seulement on découvre que c’est elle qui les a voulues. Au total, si les nécessités du temps ne suffisent pas à rendre compte de l’œuvre immobilière de Marguerite, peut-on remonter jusqu’à ce qui l’y a prédisposée ?
Tel sera l’objet de la conférence donnée par Claude Boitard, samedi 19 juin à 18 heures, dans la chapelle de l’Hôpital de Mortagne, grâce au concours des associations des Amis du Perche et de Mortagne-au-Perche patrimoine. Le propos sera illustré à mesure par la projection de vues prises par Vincent Lebel.