« A la vie, à la mort ! »

(La mort à Paris, XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles) et Philippe Ariès (Essai sur l’histoire de la mort en occident, du Moyen Age à nos jours) ont ouvert la voie d’investigations passionnantes dans le champ matériel du patrimoine funéraire comme dans le champ immatériel des mentalités. Les approches historiques, archéologiques, ethnographiques seront bienvenues.

Quelques pistes – non exhaustives – peuvent orienter les contributions :

• Archéologie, architecture, histoire de l’art : nécropoles, cimetières et monuments funéraires (hors monuments des deux dernières guerres qui ont l’objet d’études récentes, lors des commémorations), léproseries et maladreries, représentations de danses macabres, du Dict des trois morts et des trois vifs, des Vanités et du symbolisme de la mort en général, litres funéraires, épigraphie mortuaire, ex-voto, reliquaires…
• Histoire des mentalités et pratiques religieuses : rituel de deuil, tenues laïques et paramentique de deuil, confréries de charité, culte des saints patrons de la « bonne mort », vitae et récits de vies exemplaires, l’Œuvre de Montligeon sous des angles inédits…
• Ethnologie et littérature (en lien avec les thèmes précédents) : contes et récits légendaires locaux, transcriptions de témoignages oraux sur la mort, poèmes et chansons populaires…
• Edition de textes commentés : testaments, inventaire après décès, homélies remarquables…

Les projets d’articles, libellés avec un titre provisoire et complétés par un résumé d’intention d’une dizaine de lignes, devront parvenir à la rédaction de la revue,  cahierspercherons@gmail.com d’ici le 28 février 2025. La « livraison » des articles proprement dits, d’une moyenne de 20.000 signes, espaces compris, assortis d’illustrations d’une définition minimale de 300 dpi, est à prévoir pour fin juin.